La reconversion est un processus parfois long, complexe et qui demande un accompagnement spécifique. Une fois que l’on a fait ce constat et que l’on veut se lancer il faut savoir comment on va pouvoir être accompagné dans son projet et comment il est possible de financer sa réflexion. On vous livre aujourd’hui 3 pistes de réflexion.
1/ Le Compte Personnel de Formation.
Votre CPF peut être utilisé à tout moment pour financer une formation dans le cadre de votre reconversion professionnelle. Lorsque le montant de vos droits CPF ne couvre pas la totalité du coût de la formation, sachez que vous pouvez solliciter un abondement auprès de différents acteurs, notamment votre employeur (dans le cadre d’un projet co-construit), Pôle emploi, la région, l’Agefiph.
2/ Le projet de transition professionnelle
Le CPF de transition professionnelle vous permet de mobiliser les droits acquis au titre de votre CPF pour suivre une formation certifiante, dans le but de changer de métier ou de profession. Vous êtes autorisé à vous absenter pendant votre temps de travail dans le cadre d’un congé spécifique rémunéré. Attention il y a des conditions pour en bénéficier :
- choisir une formation certifiante ;
- justifier d’une ancienneté d’au moins 24 mois (consécutifs ou non), dont 12 mois dans votre entreprise ;
- effectuer une demande de congé auprès de votre employeur, au moins 60 jours avant le début de la formation
- préciser à votre employeur la date du début de la formation, sa désignation, sa durée, l’organisme responsable et l’intitulé et la date de l’examen.
Une fois la demande acceptée, vous devez déposer une demande de prise en charge auprès de l’association Transitions Pro compétente, qui vérifie la pertinence et la cohérence de votre projet.
3/ La démission avec projet de reconversion.
Si vous souhaitez quitter votre entreprise, ce dispositif vous permet de démissionner pour un motif légitime et ainsi de percevoir les allocations chômage. Les conditions sont toutefois assez strictes. Vous devez notamment être embauché en CDI de droit privé et justifier d’au moins 1.300 jours travaillés au cours des 60 mois (5 ans) qui précèdent la démission. De plus, vous devez avoir un projet de reconversion professionnelle sérieux nécessitant le suivi d’une formation, ou un projet de création ou de reprise d’une entreprise.
Attention : avant de démissionner, vous devez obligatoirement solliciter un conseil en évolution professionnelle. Les étapes à suivre pour bien préparer votre projet son ici demission-reconversion.gouv.fr.