Cela fait partie des premières choses à faire, mais certains contribuables ont tendance à sauter cette étape. En commençant sa déclaration de revenus, on a tendance à oublier des choses élémentaires, la notification d’un mariage dans l’année, l’arrivée d’un nouvel enfant ou bien un déménagement. Il faut donc bien garder en tête de le faire.
Déclarer d’avoir élevé un enfant seul(e)
Pour réduire le montant de son impôt, un parent qui a élevé seul ses enfants doit l’indiquer dans sa déclaration. Si les enfants sont encore rattachés à votre foyer, cochez la case « T » afin de bénéficier d’une majoration du nombre de parts du quotient familial. Si vos enfants ne sont plus rattachés au foyer mais que vous les avez élevés seul(e) pendant au moins cinq ans (consécutifs ou non), pensez à cocher la case « L » afin de conserver une demi-part supplémentaire à vie.
Vérifier les montants pré-remplis
Ces dernières années, le préremplissage de certaines informations par l’administation fiscale a simplifié la déclaration de revenus. Vérifiez tout de même l’exactitude des montants inscrits et vérifier toutes les informations renseignées surtout si vous avez changé d’employeur, si vous avez eu un arrêt maladie, des changements dans votre vie professionnelle ou une prime exceptionnelle.
Penser aux revenus des enfants rattachés au foyer fiscal
Pour les enfants qui ont perçu des revenus dans le cadre de jobs étudiants ou jobs d’été, seule la fraction des revenus excédant le plafond de trois fois le montant mensuel du Smic (5.318 euros en 2024) est imposable et doit donc être déclarée. Les gratifications versées aux stagiaires sont exonérés d’impôt si elles ne dépassent pas le montant du Smic annuel (21.273 euros). Même chose pour les apprentis dont la rémunération est exonérée d’impôt dans la limite d’un Smic annuel.